H.F. Thiefaine Soleil Cherche Futur Lyrics

Paroles - HF Thiéfaine
Des adieux

dans les carnets intimes du messager des runes
l'écriture est en transe & clignote à la une
des mystères / des amants & de leurs infortunes
des adieux .../...
& des mains maladroites & moites au soir trop chaud
raturent les fantaisies de schuman au piano
les cris des martinets sur les toits de soho
des adieux .../...

& les noires sentinelles drapées dans leurs guérites
n'ont plus besoin d'antennes-paraboles-satellites
pour capter le chagrin à son extrême limite
des adieux .../... après de vagues lueurs / d'ultimes prolongations
on repart à genoux, le cœur sous perfusion
au bord de la faillite mentale mais sans passion
des adieux .../...

déjà le vieux veilleur mélancolique nous guette
annonçant des avis d'orage & de tempête
mais bientôt le silence nous fait mal à la tête
des adieux .../...
mais on finit toujours par noyer son cafard
dans un taxi-dancing ou dans un topless-bar
on finit toujours sur l'éternel quai de gare
des adieux .../...

--------------------------------------------------------------------------------

Soleil Cherche Futur

L'infirmier de minuit distribue le cyanure
Et demande à Noé si le charter est prêt
Oh mec il manque encore les ours et les clônures
Mais les poux sont en rut faut décoller pas vrai
Et les voilà partis vers d'autres aventures
Vers les flèches où les fleurs flashent avec la folie
Et moi je reste a__is les poumons dans la sciure
A filer mes temps morts à la mélancolie
Soleil, soleil
N'est-ce pas merveilleux de se sentir piégé

Paraît que mon sorcier m'attend à Chihuaha
Ou bien dans un clandé brumeux de Singapour
Mais je traîne les PMU avec ma gueule de bois
En rêvant que la barmaid viendra me causer d'amour
Et je tombe sur l'autre chinetoque
Dans cette soute à proxos
Qui me dit viens prendre un verre tu m'as l'air fatigué
Laisse tomber ta cuti deviens ton mécano
C'est depuis le début du monde
Que l'homme s'est déchiré
Soleil, soleil
N'est-ce pas merveilleux de se sentir piégé

Adieu Gary Cooper adieu Che Guevara
On se fait des idoles pour planquer nos moignons
Maintenant le vent s'engouffre dans les nirvânas
Et nous sommes prisonniers de nos regards bidons
Les monstres galactiques projettent nos bégaiements
Sur les murs de la sphère où nous rêvons d'amour
Mais dans les souterrains les rêveurs sont perdants
Serions-nous condamnés à nous sentir trop lourds
Soleil, soleil
N'est-ce pas merveilleux de se sentir piégé

See also:

86
86.85
Johnny Cash Galway Bay Lyrics
Grupo 5 Si supieras Lyrics