Francis Cabrel (1981) Comme Une Madone Oubliée Lyrics
            Tout les soirs la même fille attend ,
            Sur le même square , le même banc ,
            Comme une madone oubliée ,
            Les jambes croisées !
            Elle voyage au milieu des maisons ,
            Dans la nuit bleu , télévision ,
            Comme les fantômes légers , les voiles fumés !
            On dit qu'elle a des chambres en ville ,
            On dit qu'elle dort sur le coté ,
            Qu'elle est plutôt d'humeur facile ,
            Qu'on ne la dérange jamais ,
            Qu'il y a un tas de chats qui dorment ,
            A travers sur ses oreillers ,
            Au milieu des parfums des hommes ,
            Et même si tous ça était vrai !
        
            Au milieu des feuilles et des brindilles ,
            Elle fait son show sur talons aiguilles ,
            Elle joue son cinéma muet ,
            Elle tend ses filets ,
            Sur les allées du square s'impriment ,
            Les pas de ses futures victimes ,
            Qui viendront s'incendier le cœur ,
            D'étranges lueurs ,
            On dit qu'elle est l'amie fidèle ,
            De ceux qui n'osent pas parler ,
            Qu'elle connaît le chant des sirènes ,
            Et qu'elle peut aussi le murmurer ,
            Qu'il y a des tas de gens qui l'aiment ,
            Et qui ne lui sourient jamais ,
            Que ce ne sont jamais les mêmes ,
            Et même si tous ça était vrai !
        
            Quelques soient les mûrs qui te protègent ,
            Un soir tu te prendras à son piège ,
            Le soir où tu seras devenu le nombre de plus !
            Car tout les soirs la même fille attend ,
            Sur le même square , le même banc ,
            Comme une madone oubliée ,
            Les jambes croisées ,
        
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